Bon je vais faire un post sérieux pour changer... Mais pour ne pas vous perdre en route, je vais quand même y glisser une question à la con, soyez vigilants
Voilà ma façon de voir les choses concernant le problème des TrackIR :
Dans les derniers posts, HS et Dick ont dit qu'il fallait distinguer la partie émission (ACTIVE) de la partie réception (PASSIVE) des systèmes TrackIR, et je pense que c'est effectivement de ce côté-là qu'il faut creuser.
Approfondissons donc cet aspect :
Si on considère un système TIR individuel, et la façon dont il convient de l'intégrer dans le garage, quelles sont les contraintes ?
1/ la partie ACTIVE ne doit pas polluer les autres
2/ la partie PASSIVE ne doit pas être polluée par les autres
L'idéal serait de pouvoir remplir ces deux contraintes à la fois, mais comme on l'a vu, ça devient difficile dès lors qu'il s'agit d'installer 14 systèmes dans une même pièce.
Donc seconde question : si on ne peut remplir qu'une seule de ces deux conditions, laquelle doit être considérée comme prioritaire ?
Pour y répondre il faut quitter le point de vue individuel et considérer le garage dans son ensemble, avec ses 14 postes.
En fait c'est assez simple :
Si un système ne peut remplir que la condition 1, il faut que les 13 autres la remplissent aussi pour que l'ensemble fonctionne.
De même si un système ne peut remplir que la condition 2, il faut que les 13 autres la remplissent aussi pour que l'ensemble fonctionne.
On est donc face à un problème parfaitement symétrique :
Pour que ça marche pour tout le monde, il y a deux solutions simples : soit on fait en sorte qu'AUCUNE des parties actives n'affecte les autres systèmes, soit on fait en sorte qu'AUCUNE des parties passives ne soit affectée par les autres systèmes.
Il y a aussi une solution compliquée : chacun fait à sa sauce, il y a une forêt de faisceaux IR dans tous les sens, on fait du système D à tous les étages pour éviter que les faisceaux des uns croisent les capteurs des autres, et chaque fois qu'un utilisateur de Track Clip est remplacé pour un LAN par un utilisateur de TIR classique, ou qu'un droitier est remplacé par un gaucher, ou que Fox rajoute un écran, ça fout le bordel et tout est à refaire...
Question suivante : parmi les deux solutions simples, laquelle choisir ?
Au risque de vous surprendre, je pense qu'il est plus facile de verrouiller la partie active que la partie passive.
Je m'explique : en fait je me mets à la place de la "victime". Il y aura toujours un pauvre mec qui n'aura pas de bol, qui va se retrouver à un emplacement avec 7 faisceaux actifs qui viennent croiser dans la zone de son système.
Si on choisit de jouer sur les parties passives, il devra donc tatonner pendant des heures pour trouver une petite zone de 12 cm² en bas à droite de son clavier où aucun faisceau actif ne vient le polluer, en sacrifiant au passage les performances de son propre TIR puisqu'il perdra le signal chaque fois qu'il tournera la tête à gauche (au moins on sait dans quel sens il tournera en dogfight...)
Pire que ça : il suffira qu'une des 7 personnes qui le polluent soit remplacée par une autre, qui aura intégré son système différemment, pour qu'il se retrouve de nouveau pollué, et donc obligé de re-tatonner pendant des heures !
Donc vous l'aurez compris, verrouiller la partie passive chez tout le monde, ça risque de s'avérer compliqué.
Vous allez me dire, comment verrouiller la partie active de tous les systèmes, autrement dit faire en sorte qu'AUCUN émetteur n'aille balader son faisceau actif n'importe où dans la pièce ?
C'est là que je débarque avec ma question à la con :
Est-ce que le fait d'avoir TOUS un système Track Clip ne résoudrait pas notre problème ?
En effet le Track Clip a un gros avantage sur le système classique : en utilisation, il regarde TOUJOURS vers son écran.
Et qui plus est, avec le plan d'installation actuel, il regarde presque toujours vers l'extérieur de la pièce !
Et c'est en arrivant au bout de ce raisonnement que je m'aperçois que je rejoins la logique exposée par Dick :
Pour que l'ensemble fonctionne, il faut que les systèmes soient tournés vers l'extérieur de la pièce.
Si on privilégiait le verrouillage des récepteurs, il faudrait donc en effet retourner les cockpits, de façon à ce que les écrans (qui regardent dans la même direction que les capteurs) soient tournés vers l'extérieur.
Objection déjà soulevée par certains : on ne voit plus les écrans des petits copains, et c'est moins convivial...
En revanche si on privilégie le verrouillage des émetteurs, l'installation actuelle restera valable à condition que tout le monde ait un Track Clip, puisque dans ce cas presque tous les émetteurs (qui regardent toujours vers leur écran) seront tournés vers l'extérieur.
Avec éventuellement une exception pour les postes 1 et 7 par exemple, où l'on pourrait installer préférentiellement des gens qui gardent un système classique...
Reste la question du prix :
Un Track Clip neuf chez natural point, c'est 35$, soit environ 28€ au cours actuel.
Et accessoirement, ça apporte un petit gain de précision par rapport au système classique...
La question est : combien de lanneurs n'ont pas encore de Track Clip, et seraient-ils prêts à l'acheter ?
Encore une fois, je pense que c'est la solution la plus simple, pour une raison principale : la règle est facile à suivre pour chacun => avoir un Track Clip, regarder vers son écran quand on vole, et le poser vers l'extérieur quand on ne vole pas.
Dans tous les autres cas de figure, ça ne peut marcher qu'avec des conditions beaucoup plus drastiques, du genre respecter telle position pour son capteur par rapport à l'écran sous peine d'emmerder tout le monde.
Et là on rentre dans un domaine étranger à la 51th Massilia, celui de la rigueur et de la discipline...
Et parce qu'il y aura toujours un HotStick pour être trop têtu et vouloir garder son capteur en haut à gauche alors que tout le monde le met en bas à droite, ou un Firefox pour se pointer avec un PC Mazeratti avec 15 diodes infrarouges clignotantes, je vote des deux mains pour la solution Track Clip.
Voilà ce que j'en pense, merci à tous ceux qui ont lu jusqu'au bout
